« Au départ, je me refusais à penser à ce lien avec les ancêtres. J’avais mis cet univers sous clé. A la fin de la première réunion mensuelle, il s’est passé quelque chose de violent dans mon cœur. Tout ça a explosé : plus de chaîne ni de cadenas. Je n’avais qu’une hâte : rentrer chez moi, chercher les photos de mes parents, de mes grands-parents. Empli à leur égard d’une immense reconnaissance, j’ai installé un autel parce que j’avais envie de réciter le soutra pour eux. Les liens, rompus avec mes frères et sœurs, compliqués avec mes enfants, se sont petit à petit, renoués et apaisés. »
Rémy