Ouvrir le grand livre des ancêtres

Introduction

Entamer des recherches généalogiques est souvent une démarche personnelle. Néanmoins, la consultation d’archives et la mise en ligne des recherches sont soumises à des lois qu’il importe de connaître.

La loi n°2008-696 du 15 juillet 2008, loi informatique et libertés, les précise notamment les conditions de la consultation d’archives. Cette nouvelle loi abolit notamment le délai des 100 ans et fixe de nouveaux délais de communication concernant les archives d’Etat civil.

  • Etat civil – Registres de naissances et de mariages : 75 ans
  • Etat civil – Décès : immédiatement communicable
  • Etat civil – tables décennales : immédiatement communicable

Sources

elles sont multiples, familiales parfois, administratives souvent. Il ne faut en négliger aucune.

Profitez de la présence des membres les plus âgés de votre famille : ils en sont la mémoire et, très souvent, ils ne demandent pas mieux que d’égrener leurs souvenirs. Outre les dates qu’ils vous fourniront, vous découvrirez l’histoire de vos ascendants et serez parfois surpris des similitudes avec votre propre existence…Réunissez toutes les informations existantes à votre portée (actes de naissances, livrets de familles, actes notariés, déclarations de succession, photographies, livrets militaires, …) et classez-les précieusement.

Livret de famille, livret militaire, actes notariés etc.…

Lorsque vous avez épuisé les ressources familiales, dirigez-vous alors vers les sources administratives. Si vous avez la chance de vivre dans un lieu proche du lieu de vie de vos ascendants, vous pouvez vous déplacer en mairie ou aux archives départementales. Sinon, vous pouvez demander par courrier des informations aux mairies concernées ( lettre type de décès , de mariage ou de naissance) ou vous lancer dans des recherches sur Internet via les archives départementales (un grand nombre d’entre elles sont numérisées aujourd’hui) ou encore via des sites de généalogie (« Liens à consulter »).

Archives municipales, départementales, nationales.

Autres : archives militaire, notariales, fiscales, judiciaires, cadastrales, recensement etc.….

Quelle méthode de classement ?

Adopter une méthode rigoureuse

Pour recueillir et classer votre documentation il faut opérer de façon rigoureuse et méthodique afin de vous repérer dans votre arbre généalogique au fur et à mesure qu’il s’étoffe !

Généalogie ascendante

Elle consiste à recenser les ascendants d’un individu, généralement un de nos ancêtres. Il s’agit de rechercher toutes les lignées d’ancêtres, aussi bien du côté paternel que maternel. Le nombres d’ancêtres ou de quartiers double à chaque génération.

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Généalogie descendante

Elle consiste à recenser les descendants d’un individu, généralement un de nos ancêtres. Il est préférable de commencer par une généalogie ascendante avant de se lancer dans cette aventure.

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La généalogie ascendante permet la recherche de nos ancêtres et éventuellement de découvrir des ancêtres communs avec vos amis, voisins, collègues de travail, etc (nous sommes tous cousins !). La généalogie descendante permet de découvrir de nombreux arrière-cousins inconnus jusqu’ici et donne souvent lieu à des rassemblements (cousinade).
Petit à petit se constitue un arbre généalogique qui nécessite l’utilisation d’outils spécifiques.

Il faut en effet numéroter ses ancêtres et effectuer un classement :
Numérotation de Soza-Stradonitz

Vous êtes le numéro 1, votre père le 2, votre mère le 3, votre grand-père paternel le 4, votre grand-mère paternelle le 5, votre grand-père maternel le 6, votre grand-mère maternelle le 7, et ainsi de suite…Cette méthode d’une grande clarté permet de repérer facilement les individus d’une ascendance

Voici quelques indications :

  • Le numéro est toujours pair pour les hommes et impair pour les femmes
  • Le numéro d’une femme est toujours celui de son mari +1,
  • Le numéro d’un père est le double de celui de son enfant, celui d’une mère le double + 1,
  • Le numéro d’un fils ou d’une fille est moitié de celui de son père.

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Numérotation d’Aboville

Il s’agit d’une méthode mise au point par le comte Jacques d’Aboville. La numérotation part d’un ancêtre commun à plusieurs individus.

L’ancêtre commun porte le numéro 1. Le descendant a le numéro de son père ou de sa mère, plus son numéro d’ordre de naissance.

Ainsi, le premier des enfants de l’ancêtre commun est le 1.1, le second le 1.2 . Les enfants de l’aîné auront les numéros : 1.1.1, 1.1.2…

Lorsque des enfants sont issus de mariages différents, on ajoute une lettre de l’alphabet par mariage : a pour le premier, b pour le second… On identifie immédiatement la mère de l’enfant.

Méthodes de classement

vous pouvez opter pour une méthode de classement traditionnelle papier ou choisir un logiciel informatique selon votre préférence

  • Traditionnelle :
    • Classeurs et fiches manuscrites
  • Logiciels informatiques :
    • Heridis, Généatique et autres