Denis

Denis expérimente combien un cœur reconnaissant envers ses ancêtres modifie la réalité…

« Alors que je reprenais le chemin de la pratique après un arrêt, mon aîné m’a proposé de le redécouvrir en y incluant cette fois-ci les ingrédients essentiels : « Essaye de réciter le Soutra avec le cœur pour le progrès de tes ancêtres ». J’ai essayé. Tout de suite, moi qui suis un voyageur né, j’ai senti que j’avais une place dans mon pays, que je pouvais y vivre. Ça a beaucoup apaisé l’état de ma famille. Les différentes expériences du séminaire m’ont incité à découvrir ce qu’était la « voie de bodhisattva » prônée dans le Soutra du Lotus. Ce qui est né alors, c’est de la considération pour ma belle-mère. J’ai commencé à partager la pratique avec les gens autour de moi et mon frère aîné s’est relié à moi. On a tous les deux ressenti que, grâce à ce chemin, notre famille goûterait à l’harmonie (…) Et puis tout s’est compliqué, j’ai perdu le sens initial : le cœur de progrès pour soi et pour nos ancêtres. On m’a alors proposé d’explorer le lien avec le monde spirituel et les ancêtres en offrant la récitation du Soutra en particulier à ma maman, décédée. On m’a encouragé à vérifier qu’elle entendait. Ça me paraissait impossible… A la fin de cette pratique, ma belle-maman a commencé à pratiquer.

Je suis souvent oublieux des sujets essentiels mais, dès que je concentre mon esprit sur le fait de découvrir la réalité du monde spirituel, le lien avec les ancêtres, d’œuvrer pour le progrès des autres et le mien, la réalité bouge. Ce soir, mes frères et moi sommes réunis pour la première fois de notre vie : c’est un bonheur dont on n’a pas idée… »